Népal : L’issue de la guerre populaire demeure incertaine [Partie 2]

Publié le par Comite de Solidarité Franco-Népalais

Les obstacles à la révolution – réels mais surmontables

 

Compte tenu des forces réelles dont les réactionnaires disposent, il n’est pas surprenant que plusieurs, que l’exploitation du peuple népalais et la domination de ce pays horripilent, considèrent qu’il est impossible, dans les con­ditions actuelles, d’aller plus loin que d’essayer de faire pour le mieux en composant avec cette situation difficile. En d’autres mots, d’accepter un compromis en vertu duquel le système demeurera essentiellement le même, tout en espérant que les conditions de vie du peuple, ou à tout le moins, d’une certaine partie du peuple puissent êtres améliorées en réformant le système en surface. Au Népal, ce genre de pensée a long­temps été celle des éléments de la classe moyenne qui constituent la base sociale de l’UML.

 

Lorsqu’on analyse les conditions particulières du Népal, on peut comprendre l’attraction qu’exercent de tels arguments. Le Népal est un pays très pauvre et son industrie est presque inexistante. Les revenus extérieurs du pays proviennent en majeure partie de l’aide huma­nitaire, du tourisme et des salaires des expatriées (beaucoup de Népalaises travaillent en Inde, dans des conditions d’exploitation extrême).

 

Géographiquement, le Népal n’a pas d’accès à la mer et est littéralement coincé entre deux puissants États réactionnaires – l’Inde, au sud et la Chine, au nord. Les dirigeants capitalistes de Chine ont abandonné le communisme depuis longtemps et craignent le maoïsme autant que leurs homologues des autres pays

 

Tout cela a pour effet que le Népal est lourdement exposé aux pressions et à la domi­nation des pays étrangers et s’avère extrêmement vulnérable sur le plan militaire. L’Inde, en particulier, a toujours considéré le Népal comme un protectorat, et elle en domine la vie écono­mique. À cause de tous ces facteurs, une certaine tendance au sein du mouvement communiste népalais a toujours soutenu qu’il serait impos­sible de libérer le Népal sans que la révolution ait tout d’abord lieu en Inde. Ce point de vue est spécifiquement associé à un dénommé M.B. Singh, un dirigeant du Parti communiste du Népal (Mashal) qui s’est battu bec et ongles contre le déclenchement de la guerre populaire avant 1996 et en est devenu l’un des ennemis les plus acharnés. Le PCN (maoïste) s’est formé princi­palement à partir d’une scission du PCN (Mashal), et ses dirigeantes ont dû mener une lutte idéologique de grande envergure contre ce qu’ils et elles ont appelé « l’école de pensée de Singh » et sa thèse postulant l’impossibilité de la révolution au Népal.

 

Un autre obstacle souvent évoqué est l’absence, à l’heure actuelle, ne serait-ce que d’un seul pays authentiquement socialiste. Cela signifie qu’un État révolutionnaire qui prendrait naissance aujourd’hui se trouverait très isolé au niveau international. Plus important, cela signifie aussi qu’il n’existe présentement, à l’échelle de la planète, aucun modèle alternatif pour les peuples du Népal et d’ailleurs. De plus, là où la résis­tance armée contre l’impérialisme est forte, comme en Irak, c’est souvent sous la direction de forces réactionnaires dont le programme social agit comme un repoussoir. Tout cela a un effet sur l’état d’esprit général des masses, à savoir si elles peuvent, ou non, êtres gagnées à lutter et à se sacrifier afin d’atteindre la victoire complète – dont on leur dit constamment, d’ailleurs, qu’elle est impossible.

 

Couplée à ce que les bourgeois ont appelé « la mort du communisme », on a assisté à l’intensification de la propagande, voire de la vénération, en faveur de la démocratie bourgeoise. Ce point de vue, qui correspond aux intérêts des classes dominantes occidentales, est promu non seulement par ces dernières mais aussi par de nombreuses forces à travers le monde. Le caractère dictatorial du capitalisme est savamment dissimulé sous le couvert de l’« égalité » et des élections bour­geoises qui, en réalité, ne remettent jamais en question ce système économique et la superstructure politique qui en découle. Ces illusions sont particulièrement fortes parmi les classes moyennes urbanisées; elles sont renforcées par les conditions de vie relativement privilégiées qu’on retrouve dans les villes – y compris dans un pays pauvre comme le Népal. Aucune transformation sociale révolutionnaire ne pourra aboutir si ces sections du peuple s’y opposent en masse; par conséquent, les illusions démocratiques bourgeoises des classes moyennes constituent un obstacle pratique auquel toute révolution doit faire face.

 

De plus, malgré les gains impressionnants réalisés par l’APL au cours de la guerre popu­laire, sous l’angle militaire, les forces populaires demeurent relativement faibles et n’ont certes pas accès à un arsenal aussi sophistiqué que celui de leurs ennemis. Dans quelle mesure une armée construite en s’appuyant sur le peuple d’un pays sous-développé et sans le soutien de pays étran­gers peut-elle défaire une armée moderne équipée d’armes lourdes et soutenue par les pays les plus puissants? Doit-on se surprendre que pour plusieurs, une telle victoire semble impossible?

 

Après dix ans de guerre civile, la population népalaise ressent un certain épuisement. Même si la guerre populaire a suscité l’enthousiasme, il demeure que les attaques de l’ennemi ont amené de grandes souffrances. Même les plus fervents supporters de la guerre populaire désirent ardemment une solution pacifique – en fait, la société tout entière exige une solution à la guerre. Cette pression légitime en faveur de la paix peut aussi se transformer en une pression pour arrêter la révolution, avant même que la victoire soit atteinte.

 

Pourquoi la victoire de la révolution est-elle possible au Népal?

 

Malgré ces obstacles considérables, il serait tragiquement erroné de conclure qu’il n’existe pas de possibilité, dans un avenir envisageable, d’atteindre le but fixé au début de la guerre populaire : à savoir l’établissement d’un type d’État unique dans le monde d’aujourd’hui, dans lequel le peuple, dirigé par un parti communiste révolutionnaire, exerce le pouvoir politique; un État grâce auquel il soit possible de bâtir un sys­tème économique qui ne repose plus sur l’exploitation et de construire un pays qui pourra réellement se défaire de la domination impé­rialiste. Toute l’expérience du Népal montre que ce qui peut sembler, à prime abord, un miracle inatteignable peut être accompli quand le peuple est mobilisé de façon révolutionnaire afin de combattre pour ses propres intérêts, dans un pays (et un monde) qui ne demande qu’à être trans­formé par la révolution.

 

Lorsque qu’on observe la situation au Népal plus en profondeur, on peut voir qu’une victoire décisive des forces révolutionnaires demeure une solution réelle et possible aux problèmes que vit cette société. Ce pays sous-développé et opprimé par l’impérialisme peut être transformé en un poste avancé où de nouveaux rapports sociaux qui ne soient plus basés sur l’exploitation seront aux commandes et où l’amorce de la construction d’une société nouvelle pourra servir d’exemple au monde entier.

 

Le Népal est un pays majoritairement agraire; la société népalaise dans son ensemble a déses­pérément besoin qu’on mette fin au règne des propriétaires terriens et aux autres formes d’exploitation féodale qui l’enchaînent. Cela signifie qu’il existe un immense réservoir de soutien pour le mot d’ordre de la révolution : « la terre à ceux et celles qui la travaillent ». Il est possible de mobiliser la majorité de la population derrière la révolution agraire. Aucune solution réformiste ne peut répondre adéqua­tement à ce besoin ni susciter l’enthousiasme de la paysannerie, qui constitue la grande majorité de la population.

 

En éradiquant complètement le règne des propriétaires terriens, en procédant à cette réforme agraire et en favorisant la coopération volontaire entre les paysannes, une nouvelle base peut être créée pour développer l’économie nationale. Une révolution agraire de ce genre permettrait non seulement d’affaiblir les forces restantes des classes féodales au Népal, mais elle permettrait aussi de renforcer les bases et le soutien aux transformations révolutionnaires parmi le reste de la population. Une fois la terre entre les mains des producteurs, il deviendrait possible, par la lutte et en travaillant fort, d’augmenter significa­tivement le rendement par hectare et ainsi, de faire en sorte que les paysannes n’aient plus besoin d’envoyer des membres de leurs familles en Inde travailler dans des conditions dégra­dantes et misérables. Les bases pour le commerce et l’échange interne augmenteraient aussi avec le développement de l’agriculture. De cette façon, la révolution agraire pourrait gagner l’appui de la grande majorité du peuple.

 

Même si le Népal restera sans aucun doute un pays pauvre et pour encore un bout de temps, des mesures importantes peuvent néanmoins être prises pour améliorer rapidement les conditions matérielles du peuple. Le PCN(M) a déjà démontré qu’il est possible de construire les routes dont les régions montagneuses ont désespérément besoin en se basant principa­lement sur des technologies simples et sur l’enthousiasme des masses. De petites centrales hydroélectriques dispersées pourraient produire l’électricité dont les villages ont besoin, au lieu des grandes centrales destinées principalement à fournir de l’électricité à l’Inde et qui n’ali­mentent pas les campagnes. Alors que les bases industrielles au Népal demeurent faibles, il serait tout à fait possible de construire le genre d’industrie nécessaire à la construction de génératrices et de tuyaux pour l’irrigation et les aqueducs, etc. Une économie nationale peut être mise sur pied, dans laquelle les industries des villes serviront la base économique rurale et agraire, de façon à ce que le pays ne soit plus à la merci du chantage économique étranger. Cela servirait de base à une véritable libération nationale.

 

Avec un régime révolutionnaire fermement aux commandes et fixant les priorités sociales, les conditions de santé et de salubrité désas­treuses pourraient aussi être améliorées. Bien qu’il faudra sans doute une longue période de temps avant que les hôpitaux népalais puissent atteindre les standards internationaux, beaucoup peut être accompli par des méthodes relativement simples basées sur la mobilisation et l’éducation des masses.

 

Tel que mentionné plus haut, l’une des grandes réalisations de la guerre populaire aura été la mobilisation dans les rangs de la révolution d’un grand nombre de femmes, qui ont montré une grande détermination à éradiquer l’ancienne société qui les a maintenues dans l’oppression. Cette force révolutionnaire peut être mobilisée afin de lutter pour construire une société radicalement différente dans laquelle les femmes seront, autant dans les faits que dans la loi, sur un pied d’égalité avec les hommes. Une rupture radicale avec l’ancien système féodal, ainsi que les vielles idées et les vielles traditions d’oppression des femmes qui l’accompagnent, pourrait déchaîner cette force à travers le pays. Les femmes représentent une force sur laquelle la révolution peut s’appuyer afin de continuer à aller de l’avant.

 

De façon similaire, la guerre populaire a été capable de mettre de l’avant – de façon vivante – une solution aux conditions des castes « inférieures » et à la discrimination endémique contre les nationalités opprimées. Continuer la révolution jusqu’au bout est en fait la seule façon d’éradiquer complètement ces horreurs d’un autre temps. Cela permettra de mobiliser un grand nombre d’opprimées sur lesquels on pourra compter pour garantir la progression de la révolution.

 

Le nombre relativement élevé de jeunes gens éduqués qui vivent dans les villes du Népal peut également s’avérer un atout afin de reconstruire le pays sur une base complètement nouvelle. Ces jeunes pourront aider à développer une culture nouvelle, qui préservera et développera le meilleur de la culture des nombreux groupes nationaux du Népal et s’appropriera de ce qui est scientifique et révolutionnaire dans la culture mondiale. Plusieurs parmi eux pourront être gagnés à l’idée d’aider à la transformation des zones rurales, d’y apporter leurs connaissances et méthodes scientifiques et de se joindre à la paysannerie.

 

La participation des classes moyennes en milieu urbain est cruciale pour le succès de la révolution. Il est possible de leur montrer, à travers la vie quotidienne, qu’un régime révolutionnaire peut leur permettre de prendre pleinement part à la transformation de la société, leur donner l’espace nécessaire à la critique, etc. L’État de démocratie nouvelle – une forme d’État dans laquelle la classe ouvrière exerce sa direction en alliance avec les paysannes, les classes moyennes et même certains capitalistes patriotes – peut, lorsque appliqué correctement, répondre aux aspirations démocratiques des classes moyennes tout en combattant leurs illusions à propos de la démocratie bourgeoise. Une dictature révolutionnaire de ce type n’est pas, en soi, un empêchement à gagner ces sections des masses. Au contraire, elle peut devenir la condition ainsi que le moyen par lesquels un grand nombre de ces forces hésitantes qui se sentent prises entre deux feux seront gagnées à la révolution. Déjà, la vie dans les bases d’appui établies par le PCN(M) a permis de démontrer de façon embryonnaire comment ce processus pourrait s’accomplir à grande échelle, une fois que le pouvoir dans le pays entier sera entre les mains du peuple, dirigé par un parti communiste d’avant-garde, et que la démocratie nouvelle sera achevée.

 

Une fois la voie ouverte par la révolution, les bases existeront pour reconstruire le Népal (et le monde entier) sur une base complètement diffé­rente, où l’exploitation des êtres humains par d’autres êtres humains ne sera plus le fondement de la société. C’est cela que l’avenir socialiste et communiste représente – un avenir que l’on a pu apercevoir lors de la guerre populaire, et qui a enflammé les paysannes pauvres, et beaucoup d’autres, au Népal et bien au-delà. C’est ce même avenir – « le spectre du socialisme et du communisme » – qui effraie tellement les impérialistes et les réactionnaires et qui explique leur volonté de faire dérailler et de détruire la révolution au Népal.

 

Il n’y a pas de garantie que la révolution triomphera, que ce soit au Népal ou dans n’importe quel autre pays, dans telle ou telle situation donnée. Mais l’on peut cependant affir­mer avec certitude que, peu importe l’ampleur du défi posé par la voie menant à la victoire com­plète de la révolution, cela reste le seul chemin par lequel le Népal puisse être réellement trans­formé. Il est nécessaire pour les communistes de demeurer fermes quant à cette orientation et de diriger le peuple vers son accomplissement.

 

La dimension internationale

 

Aucune révolution n’existe dans le vide. De même, au Népal, la progression de la révolution est étroitement liée à celle de la révolution dans les pays voisins, ainsi que dans le monde entier.

 

La proximité et l’interconnexion du Népal avec l’Inde constituent à cet égard une épée à deux tranchants. D’une part, cela augmente sa vulnérabilité aux pressions, à l’interférence et même aux attaques directes de l’Inde. Mais cela procure aussi de grands avantages à la révo­lu­tion. En Inde, il y a de larges masses déses­pé­rément opprimées, dont plusieurs ont des liens culturels et linguistiques avec le Népal. Déjà, les millions de Népalaises qui vont régulièrement travailler en Inde agissent comme un important vecteur de propagation de l’information et du soutien à la révolution parmi les gens de ce pays. Étant donné l’acuité déjà extrême et l’inten­sification des contradictions au sein de la société indienne, un régime révolutionnaire au Népal générera des échos immédiats et profonds à travers l’Inde, spécialement dans le nord et le nord-est du pays. De plus, bien qu’il n’ait pas de frontière commune avec le Bangladesh, le Népal n’est situé qu’à quelques dizaines de kilomètres de ce pays, dont la majorité des 150 millions d’habitantes vivent dans une misère abjecte. Le PCN(M) avait déjà appelé, il y a de cela quelques années, à la création d’un Fédération soviétique de l’Asie du Sud qui constituerait une nouvelle structure étatique dans la région, basée sur une lutte commune pour la démocratie nouvelle et une véritable égalité entre les nations. Si un nouveau régime révolutionnaire est établi au Népal, il existe une réelle possibilité que les peuples de la région viendront à sa rescousse.

 

La puissance militaire de l’Inde et des pays impérialistes, il est vrai, constitue un important obstacle à la révolution. Mais, là aussi, il est nécessaire de saisir leurs faiblesses. L’Inde a déjà eu de grandes difficultés à composer militai­re­ment avec des rébellions à l’intérieur de ses frontières. Son opération anti-insurrectionnelle majeure au Sri Lanka dans les années 1980 s’est terminée par un échec lamentable. Il serait très difficile pour l’Inde d’intervenir au Népal, où la haine de l’expansionnisme indien est très forte et où la révolution peut bénéficier d’un terrain montagneux très favorable. Les réactionnaires indiens devront y penser à deux fois avant de s’engager dans cette entreprise désespérée.

 

Les États-Unis, bien sûr, constituent un ennemi féroce et très dangereux. Mais il est aussi vrai que l’armée américaine est actuellement sur-sollicitée, en manque de personnel, et doit faire face à une opposition toujours grandissante face à ses campagnes d’agression à travers le monde, y compris parmi la population américaine elle-même. L’armée américaine sait combien il lui serait difficile de combattre des révolutionnaires maoïstes profondément liées aux masses et bénéficiant de leur soutien actif.

 

Il est certes exact que la révolution au Népal ne peut être séparée du processus révolutionnaire mondial, et il y a donc plusieurs facteurs, autant positifs que négatifs, qui doivent être pris en considération. Dans toute la région, d’intenses conflits ont cours au sein des classes dominantes, ainsi qu’entre les masses et leurs oppresseurs. L’établissement d’un régime révolutionnaire au Népal frapperait la région comme un éclair. Bien sûr, les gouvernements des pays voisins essaie­raient d’interférer et de renverser un tel régime, mais il est aussi vrai que cela éveillerait les masses de ces pays d’une façon sans précédent. Les masses de la région ainsi que, ultimement celles du monde entier, représentent une réserve de forces potentielles pour la révolution. Un programme révolutionnaire clair couplé à l’exemple vivant des masses ayant pris le pouvoir et dirigeant la société pourraient libérer ce potentiel.

 

En ce moment, le peuple et les révolu­tion­naires du Népal font face au genre de choix difficiles auxquels toute révolution se trouve confrontée, dès lors où elle se trouve à la veille d’une possible victoire, tout en faisant face au danger d’être détruite. Les maoïstes font face aux intrigues et à l’opposition de toute la « commu­nauté internationale » – cette bande de voleurs et d’assassins qui gouvernent le monde. Au Népal comme ailleurs, un autre monde est possible, mais seulement en l’arrachant des griffes de ceux qui l’exploitent et l’enchaînent. C’est ce à quoi ont servi dix ans de guerre populaire et c’est ce que la révolution doit maintenant achever.

 

La guerre populaire a démontré l’extra­ordinaire puissance des gens ordinaires lorsque leur potentiel est libéré par la révolution. Étape par étape, les ennemis de la révolution ont été ébranlés par la détermination et la capacité à se battre des masses dirigées par une avant-garde communiste authentique. Maintenant, la ques­tion centrale consiste à s’en tenir fermement aux objectifs de la révolution, ainsi que de s’appuyer sur les masses révolutionnaires et de les guider afin de mener à bien la grande tâche entreprise en 1996 et de mettre sur pied un nouveau type d’État; et, ce faisant, de prendre part, à la lutte globale pour un monde différent, un monde sans classes et sans exploitation : le communisme.

 

Traduction et adaptation : Le Drapeau rouge (ledrapeaurouge.ca)

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