Sur les interférences étrangères : l'Inde
Voici des extraits d'un article intitulé "Indians discuss about changed Nepal" publié sur www.blog.com.np par Dinesh Wagle :
"Un groupe d'éminents Indiens ayant de profonds intérêts au Népal se sont réunis à New Delhi samedi pour parler du 'Népal changé' dans lequel ils ont critiqué les 100 premiers jours du gouvernement dirigé par les maoïstes, ont froncé les sourcils quant à l'intégration [de l'armée], exprimé de la suspicion sur la 'carte chinoise' et discuté des moyens de bloquer une victoire maoïste aux élections sous la nouvelle constitution." Cette réunion a été organisée par le Conseil pour la Coopération Internationale et le Centre International de l'Inde.
"[...] NN Jha, ancien ambassadeur Indien au Népal et expert du Bharatia Janata Party (BJP) [parti nationaliste hindou NdT] sur les affaires internationales [...] a dit que l'Inde devait trouver des voies pour prévenir une victoire maoïste aux élections [devant être] tenues après la formulation de la nouvelle constitution.
"Le plan de jeu maoïste est de prendre le pouvoir autant que possible," a dit Jha qui a récemment rencontré Prachanda ce mois ci à Katmandou. "S'étant débarassé de la monarchie, ils s'en prennent à d'autres institutions comme la justice et la banque centrale. La promesse de retourner les terres saisies n'a pas été tenue; des terres ont été distribuées à leurs cadres." Jha a affirmé qu'il ne voyait pas de menance immédiate pour l'Inde de la part des maoïstes mais a dit que les anciens rebelles pourraient poser un problème à l'Inde s'ils gagnent la majorité au parlement lors des prochaines élections. "Je ne pense pas qu'ils causeront des ennuis à l'Inde entre maintenant et 2010 quand les élections sont supposées être tenues sous la nouvelle constitution," a t'il dit. "Mais s'ils ont la majorité, ils prendront tout entre leurs mains et pourront changer la constitution comme ils le veulent. Nous devons nous assurer que les maoïstes ne gagnent pas en 2010. Nous devons planifier dès maintenant."
Rajiv Sikri, ancien Secrétaire Indien des Affaires Etrangères, a approuvé la nécessité d'un tel plan et a directement suggéré que l'Inde devrait manipuler les élections au Népal si la situation le demande. "Ce n'est peut être pas une chose morale à faire [manipuler des élections pour la plus grande démocratie du monde] mais les affaires étrangères ne marchent pas toujours de manière morale," a dit Sikri. [...] L'inde pourrait utiliser les ex-soldats Gorkha contre les maoïstes aux élections. [...]
"Le ministre de l'Intérieur m'a dit que les problèmes au Téraï pouvaient directement être reliés à des personnes du consulat Indien à Birgunj." [...]
Affirmant que le gouvernement actuel est dirigé par un parti qui est 'idéologiquement enclin à regarder vers le Nord', SK Sinha, ancien Lieutenant Général et ambassadeur Indien au Népal durant le blocage Indien de 1989, a dit que l'Inde "devrait s'assurer, sans marcher sur leurs pieds, que nos intérêts nationaux sont bien gardés en sécurité." [...]
S'accordant que l'Inde a des liens très spéciaux avec l'Armée Népalaise et que les armées nationales des deux pays 'bénéficiaient du meilleur de leurs relations', les participants ont dit que cela pourrait être menacé si les combattants maoïstes étaient intégrés dans l'armée nationale. "C'est quelquechose qui affecte notre sécurité nationale," a dit Sinha. "Que ça soit quatre mille [combattants maoïstes intégrés dans l'Armée Népalaise] ou cinq mille." "
"Un groupe d'éminents Indiens ayant de profonds intérêts au Népal se sont réunis à New Delhi samedi pour parler du 'Népal changé' dans lequel ils ont critiqué les 100 premiers jours du gouvernement dirigé par les maoïstes, ont froncé les sourcils quant à l'intégration [de l'armée], exprimé de la suspicion sur la 'carte chinoise' et discuté des moyens de bloquer une victoire maoïste aux élections sous la nouvelle constitution." Cette réunion a été organisée par le Conseil pour la Coopération Internationale et le Centre International de l'Inde.
"[...] NN Jha, ancien ambassadeur Indien au Népal et expert du Bharatia Janata Party (BJP) [parti nationaliste hindou NdT] sur les affaires internationales [...] a dit que l'Inde devait trouver des voies pour prévenir une victoire maoïste aux élections [devant être] tenues après la formulation de la nouvelle constitution.
"Le plan de jeu maoïste est de prendre le pouvoir autant que possible," a dit Jha qui a récemment rencontré Prachanda ce mois ci à Katmandou. "S'étant débarassé de la monarchie, ils s'en prennent à d'autres institutions comme la justice et la banque centrale. La promesse de retourner les terres saisies n'a pas été tenue; des terres ont été distribuées à leurs cadres." Jha a affirmé qu'il ne voyait pas de menance immédiate pour l'Inde de la part des maoïstes mais a dit que les anciens rebelles pourraient poser un problème à l'Inde s'ils gagnent la majorité au parlement lors des prochaines élections. "Je ne pense pas qu'ils causeront des ennuis à l'Inde entre maintenant et 2010 quand les élections sont supposées être tenues sous la nouvelle constitution," a t'il dit. "Mais s'ils ont la majorité, ils prendront tout entre leurs mains et pourront changer la constitution comme ils le veulent. Nous devons nous assurer que les maoïstes ne gagnent pas en 2010. Nous devons planifier dès maintenant."
Rajiv Sikri, ancien Secrétaire Indien des Affaires Etrangères, a approuvé la nécessité d'un tel plan et a directement suggéré que l'Inde devrait manipuler les élections au Népal si la situation le demande. "Ce n'est peut être pas une chose morale à faire [manipuler des élections pour la plus grande démocratie du monde] mais les affaires étrangères ne marchent pas toujours de manière morale," a dit Sikri. [...] L'inde pourrait utiliser les ex-soldats Gorkha contre les maoïstes aux élections. [...]
"Le ministre de l'Intérieur m'a dit que les problèmes au Téraï pouvaient directement être reliés à des personnes du consulat Indien à Birgunj." [...]
Affirmant que le gouvernement actuel est dirigé par un parti qui est 'idéologiquement enclin à regarder vers le Nord', SK Sinha, ancien Lieutenant Général et ambassadeur Indien au Népal durant le blocage Indien de 1989, a dit que l'Inde "devrait s'assurer, sans marcher sur leurs pieds, que nos intérêts nationaux sont bien gardés en sécurité." [...]
S'accordant que l'Inde a des liens très spéciaux avec l'Armée Népalaise et que les armées nationales des deux pays 'bénéficiaient du meilleur de leurs relations', les participants ont dit que cela pourrait être menacé si les combattants maoïstes étaient intégrés dans l'armée nationale. "C'est quelquechose qui affecte notre sécurité nationale," a dit Sinha. "Que ça soit quatre mille [combattants maoïstes intégrés dans l'Armée Népalaise] ou cinq mille." "